Accueil Les livres commentés Détails - On s'y fera

Les derniers livres commentés

­Le chant du prophète – Paul Lynch – Albin Michel
     traduction Marina Boraso
La distinction / Librement inspiré du livre de Pierre Bourdieu
     Tiphaine Rivière – Delcourt
La transparence du temps – Leonardo Padura – Points
     traduction Elena Zayas


lors de la rencontre du 15 avril 2025

... avis des lecteurs à suivre ...
 

Les prochaines lectures

Manhattan Project – Stefano Massini – Globe
     traduction Nathalie Bauer
Filles atomiques – Elisa Díaz Castelo – Globe
     traduction Lise Belperron
La beauté de Cléopâtre – Mustapha Fahmi – La Peuplade
Le jardin des Finzi-Contini – Giorgio Bassani – Gallimard
     traduction Michel Arnaud

pour le club de lecture du 17 juin 2025




Tous les livres commentés

Ouvrage 

Titre:
On s'y fera
Auteur:
Pirzâd (Zoyâ)
Edition:
Zulma
Réunion du:
04.12.2007

Commentaire

On s'y fera

L'histoire se passe de nos jours à Téhéran. Arezou a 40 ans, une fille de 17 ans et tient une agence immobilière avec sa meilleure amie Shirine. Toutes les deux sont des femmes indépendantes. On commence à sentir le poids des conventions sociales iraniennes quand un homme tombe amoureux d'Arezou et qu'il faut se justifier auprès de son amie, de sa fille, de sa mère, mais aussi auprès de son entourage et de la société.

 

L'écriture est déroutante, passant sans cesse et sans transition du plus anodin au plus profond. Les dialogues sont nombreux et on n'identifie pas tout de suite qui parle à qui. L'éditrice a été rencontrée et consultée à ce propos : cette écriture avec des sauts de registre serait propre à la littérature orientale et à l'auteur, ce ne sont pas en tout cas des problèmes de traduction.

 

Cette difficulté mise à part, le livre a été largement apprécié. Les petits détails de la vie de tous les jours nous font entrer dans les maisons, les couleurs, les lumières, les habitudes, jusqu'à la façon dont on mange, jusqu'à la façon dont on remet une mèche sous le voile.

 

Bien qu'on soit ici dans un milieu aisé, on sent nettement la chape de plomb. Elle est particulièrement bien rendue dans les conversations entre femmes dans l'autobus. Le propos  n'est pour autant jamais grave ou lourd et la liberté de ton peut faire penser à celle de Marjane Satrapi. La tonalité est plutôt optimiste, plutôt réjouissante. Les démêlés des mères et des filles sont intemporels, et la trouvaille du marchand de serrures particulièrement originale.

Bannière
Copyright © 2025 120 Grand'Rue. Tous droits réservés.
Joomla! est un logiciel libre sous licence GNU/GPL.
 

Les actus

    plume
Lire ...et aussi écrire 

----------------------------- 

Mise à jour le 15/04/2025