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Commentaire![]() Cet exercice littéraire n'a pas été au goût de tous. Les lecteurs s'accordent pourtant pour reconnaître la richesse des variations sur la lecture, sur les acteurs qui gravitent autour des livres – lecteurs, libraires, auteurs, traducteurs, éditeurs, chercheurs, censeurs, … – et sur l'art de la narration, l'art de raconter des histoires aussi différentes que possibles. Mais là où quelques uns s'amusent d'être pris à partie, déstabilisés, déboussolés, là où ils acceptent le jeu et la règle de l'absence de fluidité, là où ils se divertissent de voir où peut mener de commencer un livre, la plupart ont été plus qu'agacés : "on est perdu, on ne sait plus où on en est, c'est fatigant à lire, on n'arrive pas à entrer dans le livre". Ils se sont lassés d'être interpellés tout au long du roman, qu'ils ont d'ailleurs plutôt lu comme un essai, et ont jugé le livre beaucoup trop long pour un exercice de style. Peut-être est-ce daté ? L'époque (la traduction française est parue en 1981) se préoccupait beaucoup de la place du lecteur dans les œuvres. Nombre d'auteurs se sont livrés à cet exercice, parmi eux Alberto Manguel, par exemple, est jugé plus vivant et plus facile. Membre de l'Oulipo, Italo Calvino a parfois écrit avec des contraintes peu évidentes des textes certes érudits mais non linéaires, dont la lecture peut s'avérer difficile. Pourtant la plupart des lecteurs sont amateurs de l'écriture de Calvino, mais ils préfèrent incontestablement ses autres livres : Le baron perché, Le château des destins croisés, Les villes invisibles, La journée d'un scrutateur, … EventList powered by schlu.net Copyright © 2025 120 Grand'Rue. Tous droits réservés.
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