Carlo Cassola, né en 1917 et mort en 1987, est un romancier et essayiste italien.

"La coupe de bois" raconte les mois de travail de Guglielmo et de son équipe dans la forêt, loin de leurs foyers. Pendant ce temps passé à travailler isolés du reste du monde, Guglielmo, qui vient de perdre sa femme, découvre peu à peu l'étendue du courage et de la résignation qui lui seront nécessaires pour faire face à son deuil.

-       "C'est une très belle découverte, c'est très agréable à lire. Cet homme qui a perdu sa femme, a acheté une coupe de bois dans une lointaine vallée, il part plusieurs mois avec une équipe. En même temps il réfléchit sur sa vie. Le livre décrit bien la confrérie de coupeurs, j'avais l'impression de voir un film. J'ai vraiment beaucoup aimé."

-       "Ce beau texte traite aussi de l'illusion des diversions face au chagrin. La dernière scène est très belle, à son retour Guglielmo est traversé différemment par son chagrin. Qu'est-ce qui est le plus dur à abattre, un arbre ou le chagrin ? Si l'on se réfère au dernier chapitre de l'essai de Jacques Rancière, sur le début et la fin d'un texte, c'est vraiment un moment dans sa vie, c'est très bien décrit."

-       "Ce très beau texte, poétique et touchant, sur ce qu'on appelle depuis Pierre Michon une vie minuscule, rend bien la simplicité et la difficulté de la vie de Guglielmo. Dans ce milieu on parle peu, on n'exprime pas ses sentiments, pourtant on perçoit bien la douleur de Guglielmo d'avoir perdu sa femme, on perçoit sa satisfaction d'avoir trouvé une coupe de bois qui lui convient, on perçoit la rudesse de la vie et de ces longs mois d'hiver passés à bûcheronner."

-       "Le cuisinier qui est en même temps conteur donne un peu de magie dans ces jours de travail tous identiques."

-       "On est dans une autre époque, le texte correspond à l'engagement de Carlo Cassola, qui parle dans d'autres livres de la guerre, des soldats et de la vie militaire."

-       "Le livre ne m'a pas emballée, je l'ai reçu comme un compte rendu de chambre d'agriculture. Mais avec ce que j'entends, je tenterai peut-être de le relire."

-       "Je l'ai lu il y a quelques années, j'avais trouvé ça très bien."

-       "Parlait-on à l'époque facilement de ses sentiments ? Non, bien sûr, mais l'auteur suggère avec assez de subtilité ce que peut être le ressenti des personnages."

-       "C’est une chronique douce-amère de la vie d’un petit patron d’une entreprise d’abattage et de transport d’arbres choisis dans une coupe qu’il a achetée. Très affecté par le décès de sa jeune femme il doit continuer son activité pendant de longs mois d’absence pour élever ses deux filles avec sa sœur. La description du processus d’abattage avec son équipe et les relations à minima qu’il entretient avec elle sont décrites avec une grande précision et la parole réduite et banale entre eux laisse entrevoir l’impossibilité de Guglielmo à sortir de ce deuil. Son retour au milieu de personnes bienveillantes nous laisse entendre sa souffrance et sa demande de vivre. Un récit très touchant."