Accueil Les livres commentés Détails - Ce que je sais de Vera Candida

Les derniers livres commentés

La mémoire délavée – Natacha Appanah – Mercure de France
Suzanne – Denis Belloc – Eds du Chemin de Fer
Un spécimen transparent – Akira Yoshimura – Actes sud
     traduction Rose-Marie Makino-Fayolle

lors de la rencontre du 12 mars 2024
 

Les prochaines lectures

La nuit des béguines – Aline Kiner – Liana Levi
Trust – Hernan Diaz – L'Olivier – traduction Nicolas Richard
Croire aux fauves – Nastassja Martin – Verticales

pour le club de lecture du 7 mai 2024



Tous les livres commentés

Ouvrage 

Titre:
Ce que je sais de Vera Candida
Auteur:
Ovaldé (Véronique)
Edition:
Editions de l'Olivier
Réunion du:
10.11.2009

Commentaire

vera candida 

Et mon cœur transparent, le premier livre de Véronique Ovaldé, contait une histoire d'amour pleine d'invention et de fantaisie. Ici le propos est plus grave. C'est l'histoire de trois femmes de trois générations successives et de la fatalité dans leurs rapports avec les hommes.

 

L'histoire des trois femmes est très différente, pourtant leurs vies s'entremêlent au point que parfois elles semblent vivre la même chose. La toile de fond est une belle histoire d'amour, mais ce qui importe vraiment est la force de caractère des femmes, qui au final s'en sortent bien malgré la maladie et les épreuves. Les hommes n'ont pas la part belle, sauf peut-être le journaliste.

 

La plupart des lecteurs ont aimé le roman : "il se lit bien ; l'écriture est agréable ; la narration bien menée est pleine de trouvailles et de fantaisie ; les descriptions sont bien faites ; les personnages sont bien campés, très présents ; le regard sur les hommes et les femmes est juste". De plus l'auteur parvient à nous faire rire malgré la gravité du propos.

 

Au-delà de cette appréciation d'ensemble, les avis se nuancent. Certains ont été transportés par l'histoire et n'ont plus lâché le livre. D'autres ont trouvé étrange et peu crédible le comportement des personnages.

 

Un débat s'instaure sur le niveau de lecture, qui ne se suffit pas du premier degré où l'on peut regretter l'absence de cohérence. La force et la fantaisie du roman sont au-delà, dans une lecture qui accepte l'étrangeté et le décalage. L'auteur n'ancre pas son récit dans la réalité. Lors d'un reportage – le roman a obtenu le prix Renaudot des lycéens 2009 – Véronique Ovaldé a affirmé ne pas vouloir faire un roman psychologique.

 

Cent ans de solitude et plus généralement les grands romans sud-américains sont cités à plusieurs reprises, soit pour tirer des parallèles – la confusion des générations par exemple – soit pour déplorer que le roman ne se situe pas dans le même registre.

 

"Il aurait fallu attendre plus d'un an pour écrire un nouveau livre", suggère un lecteur. "Peut-être, c'est en tout cas un romancier en devenir", est-il conclu.

Bannière
Copyright © 2024 120 Grand'Rue. Tous droits réservés.
Joomla! est un logiciel libre sous licence GNU/GPL.
 

Les actus

Lire ...et aussi écrire
        plume
----------------------------- 

Mise à jour le 12/04/2024